Hier soir, malgré le vent, nous avons embarqué à bord de l’annexe pour rejoindre la dune.
Jean s’y est entrainé au lancé d’épervier. Je ne vous cache rien, au diner nous avons eu des crêpes au jambon!
Hier soir, malgré le vent, nous avons embarqué à bord de l’annexe pour rejoindre la dune.
Jean s’y est entrainé au lancé d’épervier. Je ne vous cache rien, au diner nous avons eu des crêpes au jambon!
Aujourd’hui nous sommes allés faire les formalités administratives pour être en règle au Mexique!
Première étape: l’immigration pour obtenir un visa de touriste. Nous y étions allés vendredi mais un peu tard (l’immigration ferme au public à 13h). Donc ce matin, à 9h30 nous y étions pour poursuivre la procédure. Après 1/4 d’heure, on nous dit que les visas seront prêts à midi.. Petit tour dans les alentours en attendant. Midi: on a les visas!!
Deuxième étape: traverser toute la ville (à pieds) pour se rendre à la « capitania de puerto » pour que le bateau soit, lui aussi, en règle au Mexique. Ici, en 5 minutes c’était réglé!
Voici en image notre petite promenade dans La Paz:
Comme vous l’avez peut-être lu dans l’article précédent, nous avons fait un petit tour en mer sans trop d’idée préconçue quant à la destination finale. Les circonstances et la météo nous ont poussé jusqu’en mer de Cortez. Voici en images et films quelques recontres:
– avant notre départ, un petit oiseau essaye de construire un nid dans la voile d’artimon pliée sur la bôme. On l’en empêche car on compte se servir des voiles bientôt et que son nid serait détruit; mais il insiste beaucoup et revient avec ses brindilles dès qu’on tourne le dos.
– les fous de bassan à pied jaunes s’installent sur le bateau un jour de pétole à 150 miles nautiques de toute terre. Ce n’est plus nous qui allons les observer sur les îles, dans leur territoire, c’est eux qui viennent nous rendre visite.
– dans l’espoir d’attraper un gros thon, on a toujours une ligne de traîne ou deux à l’eau. Bon, pour l’instant, on a attrapé des bonites, des maquereaux et quelques mahi-mahi. Toujours pas de thon. Mais cette fois-ci un espoir de très gros: la ligne se tend et fend l’eau à toute vitesse. Elle est tellement tendue qu’elle fait mal dans les mains quand on la remonte, fouette si on l’échappe. Le reste est sur les photos.. aventure marteau. Toujours pas de thon!
– comme nous les dauphins et les baleines remontent dans la mer de Cortez.. on voit 3 couples de baleines depuis le poste de vigie. Deux baleines passent très près du bateau. Notez bien, la baignades est surveillée: « Lifeguard on duty », comme ils disent à Hawaii.
– Epaves à La Paz.. c’est un endroit où on se sent bien, et certains y restent longtemps, très longtemps.. rassurez-vous on compte en partir dès qu’on a fini les formalités administratives d’immigration.
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« Ainsi font-font-font les petites marionettes, ainsi font-font-font trois p’tits tours et puis s’en vont! »
Et d’un premier petit tour:
La semaine dernière, nous avons levé lancre de Bahia de Banderas et mis les voiles direction Sud-Ouest avec un bon vent portant. A moitié parti à l’aventure à moitié parti à la pêche; nous pêchions des oiseaux. Deux fous de bassan à pieds jaunes ont trouvé nos leurres de traine très réalistes. Il parait que les oiseaux de mer ont goût de poisson. On a été tenté mais c’est une espèce protégée. Pour le diner on a eu des bonites, c’est plus vite plumé.
Suite de l’aventure, après une journée de navigation, panne sêche. Panne sêche en voilier, ça veut dire: plus de vent. C’est là que le téléphone satellite sort de sa boîte magique: on téléchage les dernières prévisions météo pour la semaine, et le verdict est clair: pas de vent pour une semaine dans toute la zone. Pour en sortir, il aurait fallu faire 2 jours de moteur pour pacourir les 200 miles qui nous séparent encore de l’ile Soccoro. Une fois arrrivé là, la météo semble encore indiquer des vents faibles et variables pour atteindre la zone des alizés – à environ 500 miles au Sud-Ouest. Ce qui veut dire, soit encore du moteur pour aller chercher le vent (pas notre tasse de thé), soit attendre au milieu du pacifique que le vent arrive. Ca demande réflexion. On se met donc à la cape avec une ancre flottante. C’est une cape à double sens: face à la houle, face à nos incertitudes. La situtation à court terme est pourtant simple: il n’y a pas de vent donc on est coincé là. La situation à long terme plus subtile: la saison des cyclones a commencé dans l’hémisphère Nord, et il ne faut pas trainer entre 5° et 20° de latitude Nord. [La Saison des cyclones est de Mai à Novembre dans l’hémisphère Nord et de Décembre à Mars dans l’hémisphère Sud.] Pas trainer, c’est pas facile en voilier quand le vent n’est pas de la partie. La bonne fenêtre pour traverser était en Avril, mais on n’était pas encore prêt. Bref, après une journée à balancer le pour et le contre au rythme de la houle.. un coup pour le Sud, un coup pour le Nord.. la décision est prise: on remonte vers la Mer de Cortez pour l’été, et on reprendra nos pérégrinations vers le Sud à l’Automne. Une bonne perspective est que l’on aura ainsi le temps de s’arrêter à l’Ile de la Passion, au Costa Rica, aux Galapagos.. sans être pressé par les cylones, pour une arrivée en Polynésie française aux alentours de Mars. Mais ce qui pèse lourd dans la balance aussi – et surtout – c’est qu’on court après le temps depuis 2 ans (les six derniers mois inclus). Maintenant que le bateau est enfin prêt à partir loin, continuer à courrir après le temps pour parcourir le plus possible de surface du Globe en un temps minimum n’est pas le but. Le but, tout au contraire, c’est de laisser le temps passer devant, et de le suivre.
Bref, après ces réflexions, on a mis Cap vers La Paz, où on est arrivé aujourd’hui après un petit tour en mer d’une semaine.. Rapporté sur une carte de la France, ce petit tour correspond à un trajet Bordeaux – Large de Biaritz (on met à la cape), puis Large de Biaritz – Le Letty. On postera quelques photos demain. Vous verrez, c’est marteau!
..direction Sud-Ouest. La météo est bonne: 10 noeuds au portant. Pour une première étape, on met le cap vers l’ile Socorro (groupe des Revillagigedo). C’est à une semaine de navigation envion. On va essayer de poster des nouvelles par téléphone satellite une fois par semaine. En contre partie, ne vous inquiétez pas si les nouvelles se font attendre.. on est en vacances et on a mis nos montres au fond des placards!
Aujourd’hui il pleut – pour la première fois depuis février. Il y aura un coup de vent cet après-midi. Et lundi il fera beau.
La météo moderne est à la fois une bénédiction et une servitude. On a accès en temps réel à la météo sur le globe entier: http://www.stormsurfing.com/cgi/display_alt.cgi?a=glob_slp . On peut bien sûr la consulter sur internet. On peut aussi recevoir par email des animations qui s’intègrent dans les logiciels de navigation. C’est bien la technologie. On a fait tous les tests, notre téléphone satellite fonctionne bien et on aura la météo en route.
En route vers où? C’est tellement beau la technologie que ça fait décider de la date du départ et peut-être même de la direction.. car on devient exigeant: on veut 10 noeuds de vent portant et une mer d’huile. Pas trop de nuages, ça gâche les couchers de soleil. La prochaine fenêtre semble être pour le début de la semaine prochaine. On vous tient au courant!
Je teste la connexion du téléphone satellite et la possibilité d’envoyer des nouvelles depuis le milieu du pacifique.
Bonne journée!
Nous continuons a preparer notre traversee vers les Marquises.
Mission: l’approvisionnement!
L’approvisionnement ne se fait pas en une seule journee ni en une seule etape! Il faut commencer par louer une voiture puis courir des differents magasins: Costco, Walmart, Mega, Chedraoui,..
De retour au bateau, il faut trouver des brouettes, decharger la voiture, remplir les brouettes et decharger celles-ci au bateau.
Apres avoir range 73 litres de lait, 38 paquets de pates, 31Kg de riz, 5 packs d’eau gazeuse, 10 kg de sel et 103 boites de conserves (necessaires si la ligne de peche reste muette durant la traversee)… dans les placards et les coffres, j’ai transvase 60 Kg de farine dans des bidons d’eau vides. C’est plus facile pour le rangement et en y ajoutant un coton imbibe d’alcohol, les eventuelles charancons qui s’y trouveraient ne survivront pas (enfin, c’est ce que l’on nous a dit!).
Puis, vient le tour du papier toilette! Le bateau s’est transforme en usine de desemballage/emballage. Environ 100 rouleaux de papier toilette ont ete sortis de leur emballage, mis dans des « Ziploc », compresses et enfin range!
Il ne reste plus que les fruits et legumes a aller chercher!!
Pour pouvoir utiliser l’eletronique et les ordinateurs sans mettre le moteur en route, les panneaux solaires sont essentiels!
Nous en avions 2 petits de 40 watts chacun. Autant dire que regarder un film au projecteur etait un peu compromis! Donc nous en avons achete un nouveau de 130 watts!
Vous vous souvenez?
Je vous avais bien dit qu’apres quelques retouche, la barre franche de secours serait comme neuve!